L’implantation de la première pépinière régionale dans la région du Suroît : un projet signé Ambioterra

Nous vous présentons la démarche écologique pertinente de l’un de nos membres, qui est aussi l’un de nos quatre lauréats 2022 d’une bourse de 20 000$ provenant de notre Fonds de transition socioécologique. Ambioterra est un organisme sans but lucratif. Son objectif est de promouvoir la conservation et la protection des milieux naturels et des espèces en péril.

Ambioterra place la protection de l’environnement au cœur de son action

Ambioterra a été fondé en 2002 par des étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ayant à cœur la protection de l’environnement et la transmission de leurs expertises à la communauté. Les projets d’Ambioterra regroupent de nombreux volets incluant la recherche et l’acquisition de connaissances, la conservation volontaire, la protection de l’habitat, la sensibilisation et l’éducation populaire, la géomatique ainsi que le réseautage avec les principaux intervenants territoriaux.

La problématique environnementale de la région géographique du Suroît

Situé au sud-ouest de la plaine du Saint-Laurent, le Suroît est l’une des régions où l’on retrouve le plus grand nombre d’espèces animales et végétales en milieux naturels. Ces espèces sont aujourd’hui en voie de disparition. Entre 2009 et 2017, la Montérégie a subi une déforestation massive avec la destruction de plus de 22 000 hectares de forêt. C’est dans ce contexte pressant que l’idée d’implanter une pépinière régionale dans cette région a fait son chemin dans l’organisme.

L’implantation de la première pépinière dans la région du Suroît : une nécessité écologique

La première pépinière régionale du Suroît qui sera implantée, plus précisément à Hemmingford, est née de la nécessité de préparer cette région à la venue des changements climatiques.

En effet, cette région détenait une magnifique forêt tempérée composée en grande partie de chênes, d’érables et de tilleuls, entre autres. Les pressions exercées par le développement de l’agriculture ont pratiquement détruit cette forêt. C’est en constatant de visu cette détérioration que l’implantation de cette pépinière régionale s’est imposée. Cette plantation produira des arbres endémiques qui nous permettront, petit à petit, de reconstituer cette forêt dans des endroits précis comme des terres en friche et certains périmètres urbains, par exemple. Nous prévoyons également distribuer des arbres à moindre coût pour tous les citoyens de la région, affirme monsieur Stéphane Gingras, chargé de la protection de la biodiversité chez Ambioterra.

Depuis 2014, Ambioterra a reboisé plus de 11 kilomètres de bandes riveraines en milieu agricole et a mis en terre près de 2 kilomètres de haie brise-vent dans la région du Suroît. De plus, chaque année, l’organisation distribue des milliers d’arbres, fournis par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, aux citoyens de la région. L’avènement de la pépinière permettra sans aucun doute la poursuite de ces activités en plus de favoriser l’action citoyenne de reboisement et de lutte aux changements climatiques.

À propos du Fonds de transition socioécologique

La Caisse d’économie solidaire a mis sur pied un Fonds de transition socioécologique réunissant une somme de 250 000$ répartis sur trois ans à l’intention de ses membres. Ce fonds a deux volets. Il encourage les entreprises collectives et organisations membres de la Caisse à améliorer leurs pratiques dans un objectif de transition socioécologique durable. Il soutient également la production d’un premier bilan carbone des entreprises.

 

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