Récemment, la Caisse d’économie solidaire a accueilli deux nouveaux membres à son conseil d’administration (CA). À la suite de l’Assemblée générale du 31 mars dernier, nos membres ont voté dans une forte proportion pour Élizabeth Duboc, candidate à la maîtrise ès sciences de la gestion de l’UQAM.
L’arrivée de Madame Duboc s’ajoute à celle de Mathieu Couture qui advient par l’entremise du volet « jeunes administrateurs de la relève ». Animé par des valeurs sociales et environnementales, il fait la promotion de l’économie solidaire en étant responsable de projets de mobilisation citoyenne à la Fondation David Suzuki. Monsieur Couture se joint à Marie-Pierre Jacob, membre du Barreau du Québec, clerc à la Cour d’appel du Québec et administratrice de la relève depuis quelques années.
La Caisse souhaite ainsi encourager l’implication de jeunes gestionnaires.
Nous avons rencontré les nouveaux arrivés afin d’en apprendre plus sur leurs profondes motivations à contribuer activement à la mission de la Caisse qui vise la démocratisation des milieux de travail, l’émancipation des personnes, le développement plus respectueux des collectivités et l’avènement des pratiques de consommation responsables.
Élizabeth Duboc : un engagement qui ne se dément pas depuis plusieurs années
Pour madame Duboc, le désir de s’investir au sein d’une organisation respectée comme la Caisse d’économie solidaire remonte à plusieurs années :
« Il y a quelques années, j’ai appris que la Caisse existait. Sur le site Web, je survolais régulièrement les appels de candidatures afin de postuler un emploi ou pour faire partie du CA. Quand j’ai vu l’occasion se présenter, j’ai rempli les documents nécessaires. Je savais dans quoi je m’embarquais puisque je fais actuellement partie du conseil d’administration de l’UQAM en tant qu’administratrice représentant la communauté étudiante ».
Le parcours exceptionnel de madame Duboc a grandement séduit les membres de la Caisse. Elle s’est notamment impliquée dans l’élaboration de politiques en matière d’inclusion et de saine gouvernance au sein de différentes associations étudiantes. En tant qu’administratrice, elle a également endossé avec enthousiasme le mandat de protéger les intérêts des 37 000 étudiants et étudiantes de l’UQAM. Elle a donc dû faire valoir son point de vue et débattre, tout en prenant en considération les enjeux inhérents à la bonne marche d’un établissement d’enseignement supérieur.
Dans sa vie personnelle, madame Duboc fait preuve d’une cohérence incontestable quant aux valeurs sociales et écologiques qui l’habitent :
« Depuis quelques années, je suis devenue végane. Évidemment, ma profonde affection pour les animaux est à l’origine de cette décision, mais les valeurs environnementales qui m’animent ont eu un impact majeur dans ce changement de régime alimentaire. De plus, je m’implique dans de nombreux comités écologiques à l’université. Je fais partie de la Coalition interdisciplinaire pour la transition écologique (CITÉ) qui axe ses interventions sur la sensibilisation des étudiants et des employés de l’université. De plus, malgré mon emploi du temps assez chargé, j’essaie aussi de me libérer pour participer à différentes mobilisations à caractère sociales ».
Faire partie du conseil d’administration de la Caisse : une continuité pour Mathieu Couture
Membre de la Caisse d’économie solidaire depuis plus de deux ans, Mathieu Couture a également cofondé quelques organismes à but non lucratif dont plusieurs font affaire avec la Caisse :
« C’était donc logique que je poursuive mon implication dans une organisation que je connais assez bien. Or, ce qui me motive par-dessus tout dans ma nouvelle implication au CA, c’est mon désir d’offrir mon expertise à la réalisation de la mission de la Caisse, celle liée à la transition socioécologique visant une économie plus juste et plus verte », explique monsieur Couture.
Le parcours académique de ce « jeune administrateur de la relève » est caractérisé par une compréhension pointue du fonctionnement de notre société, plus spécifiquement des impacts majeurs qu’ont les entreprises sur les inégalités sociales et les changements climatiques. À ce sujet, les valeurs de monsieur Couture sont en parfaite cohérence avec celles de la Caisse :
« Les inégalités socioéconomiques m’ont toujours fortement interpellé. Ces dernières années, les différents rapports présentés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont tous confirmé que ce seront les plus démunis de notre planète qui subiront de manière plus accentuée les impacts des changements climatiques. Les pays les plus riches auront somme toute les moyens économiques à leur portée pour amoindrir les effets de ces changements. Le modèle économique valorisé par la Caisse est parfaitement aligné à mes valeurs. De faire partie du CA était donc la suite logique dans mon parcours professionnel ».
La Caisse d’économie solidaire a toujours favorisé l’essor des jeunes entreprises soucieuses du mieux-être de la collectivité. Il en va de même pour tous ces jeunes gestionnaires ayant à cœur l’avènement d’un nouveau modèle économique plus équitable et plus écologique. La Caisse enrichit sa posture et son action grâce aux jeunes administrateurs prêts à propulser le modèle de transition socioécologique à un niveau d’adhésion supérieur… il en va du salut de notre planète !