La Caisse d’économie solidaire est un important levier financier qui soutient activement les entreprises d’économie sociale dans leur croissance économique. Plusieurs d’entre elles méritent d’être reconnues davantage comme Renaissance.

Mis sur pied en 1994, Renaissance fait partie de la grande famille des entreprises d’économie circulaire du Québec. Cet organisme à but non lucratif a pour mission de faciliter l’insertion socioprofessionnelle d’individus qui doivent surmonter des obstacles dans leur intégration sur le marché du travail, tout en incitant la population à poser des gestes concrets pour préserver l’environnement. C’est par l’achat et le don de vêtements, d’articles ménagers et de matériels électroniques que la mission sociale et environnementale de l’entreprise s’accomplit quotidiennement.

Quand Pierre Legault a créé l’entreprise, il souhaitait donner une deuxième chance aux personnes en difficulté en leur permettant de recouvrer leur autonomie. Pour ce faire, il a imaginé un modèle d’insertion sociale inspirée par la mouvance européenne qui prédominait à l’époque, mais il a habilement greffé à ce modèle une stratégie économique dont l’approche était résolument nord-américaine. En près de 30 ans d’existence, grâce à cette démarche hybride, Renaissance a aidé au-delà de 6000 personnes à retrouver leur dignité et près de 1100 employés permanents œuvrent aujourd’hui dans l’entreprise, explique Éric St-Arnaud, directeur général de Renaissance.

Un modèle économique au service des missions sociale et environnementale de l’entreprise

La concrétisation des missions sociale et environnementale de Renaissance constitue une réussite incontestable. Or, ces succès auraient été impossibles à accomplir sans un modèle économique performant, un modèle qui mérite d’être connu et reconnu par l’ensemble de la population québécoise.

Bien sûr, nous recevons de l’aide gouvernementale, mais contrairement à la croyance populaire, notre modèle d’affaires basé sur le réemploi et la vente de vêtements, d’appareils ménagers et de matériels électroniques nous permet de générer assez de revenus pour créer de nombreux programmes de réinsertion à l’emploi. En fait, 94% de nos revenus sont autogénérés, affirme avec fierté monsieur St-Arnaud.

Sans ce modèle économique, Renaissance n’aurait jamais été en mesure d’élaborer autant de programmes de réinsertion et, par le fait même, d’aider autant de personnes.

Nos Centres d’aide à l’emploi (CAER), ouverts gratuitement à l’ensemble de la population, nos programmes de francisation ou encore ceux voués à l’insertion de travailleurs vivant avec une déficience intellectuelle s’appuient sur la viabilité économique de l’entreprise. Nous visons d’abord et avant tout la permanence de ces programmes afin d’aider nos gens à long terme. Sans cette stabilité économique, point de salut quant à la pérennité de tous ces programmes, poursuit monsieur St-Arnaud.

L’économie sociale : un concept qui fait son chemin dans la population

Depuis 50 ans, la Caisse est témoin de nombreuses réussites d’entreprises d’économie sociale. Les préjugés véhiculés au sujet de ces organisations — des présomptions qui mettent en doute la réelle capacité de ces entreprises à être profitable — s’estompent lentement mais sûrement dans l’ensemble de la population.

Selon monsieur St-Arnaud :

Les gens réalisent que le réemploi et l’achat de produits réutilisables, réusinés ou recyclés, renforcent notre économie, notre autosuffisance et surtout, notre autonomie en cas de crise. Il y a encore beaucoup de travail à faire afin de convaincre pleinement la population du bien-fondé de notre modèle économique, mais je crois qu’avec ce que nous vivons actuellement — la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les changements climatiques — une sérieuse prise de conscience s’implante à l’heure actuelle au sein de la population.

La Caisse d’économie solidaire : un partenaire présent depuis la naissance de Renaissance !

La Caisse est un complice financier qui a cru à Renaissance dès que l’organisme a vu le jour. En étant un partenaire financier impliqué, la Caisse d’économie solidaire a assuré la pérennité des différentes missions de l’entreprise en lui fournissant tous les outils nécessaires afin de favoriser sa croissance économique :

Lors de l’achat de notre première bâtisse, la Caisse nous a fait confiance en s’impliquant dans le montage financier. Elle a été la première à nous accorder une marge de crédit nous permettant ainsi de gérer encore plus efficacement notre flux de trésorerie. Par ailleurs, notre directrice de comptes est très présente pour nous. Elle est à l’écoute de nos besoins et est bien au fait de nos projets à venir pour les cinq prochaines années. Et c’est sans compter sur le fait que la Caisse nous donne accès à des planificateurs financiers et des fiscalistes qui nous aident grandement à assurer notre stabilité financière, conclut avec enthousiasme monsieur St-Arnaud.

En supportant des entreprises à succès comme Renaissance, la Caisse d’économie solidaire fait la preuve qu’il est possible de favoriser l’économie circulaire, un choix de développement économique plus juste, plus vert et plus bénéfique pour l’ensemble de la population québécoise.

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